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Patrick Ness : La voix du Couteau

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

La voix du Couteau : 1. Le Chaos en marche

C'est l'année de ses treize ans et Todd va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Nouveau Monde, uniquement peuplé d'hommes, où chacun peut entendre la pensée des autres : c'est le Bruit, incessant, obsédant. Un jour, Todd découvre un lieu où le Bruit se tait...

MON AVIS :

Dès les premières lignes, je me suis sentie perplexe.
La première page commence d'une façon particulière, un échange assez original entre le héros Todd et son chien Manchee. Après, une phrase très longue arrive, vous bousculant un peu. Todd m'a tout d'abord paru antipathique, son comportement n'était pas des plus agréables. J'ai eu énormément de mal à me plonger dans la lecture, à m'adapter au style de l'auteur et à ce monde nouveau. L'auteur balance son histoire de « Bruit » d'un coup, comme un cheveu sur la soupe et je me suis posée beaucoup de question dès le départ. Au fur et à mesure de la lecture on cerne mieux ce phénomène mais je n'ai pas trouvé d'explication franche, ou alors je ne l'ai pas remarquée. Le lecteur découvre tout par lui-même, pas à pas, page après page.
Cette histoire est certes du registre fantastique mais est-ce une raison pour déformer l'orthographe de certains mots ? « vas te faire feuttre », « effarible » (= effroyable), « espliquer », « direxion » etc. moi qui déteste les fautes d'orthographe (bien que j'en fasse, j'avoue), ces déformations m'ont horripilée. Je pense que ça pourrait inciter certains lecteurs à enregistrer cette mauvaise orthographe alors que la lecture est censée apporter justement une culture orthographique correcte. C'est mon plus grand reproche à ce roman.
Cependant, la trame de l'histoire est bonne. Elle ne m'a pas transportée mais je l'ai appréciée, surtout une fois la première moitié du livre passée. J'ai fini par m'attacher à Todd, Viola et Manchee et à vraiment vouloir suivre leurs aventures. On a envie qu'ils arrivent au bout de leur quête, que toute leurs mésaventures ne soient pas vaines.
Je ne sais tout de même pas si je lirai la suite, bien que la fin de ce premier tome nous laisse plein de question sans réponse.

EXTRAIT :

A VENIR.

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Jeunesse, Chronique Gallimard

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#Posté le mercredi 21 juillet 2010 15:32

Modifié le vendredi 17 juin 2011 18:36

Cornelia Funke : Reckless

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Reckless – Le sortilège de pierre

Après le succès de la trilogie Cœur d'encre, la nouvelle saga de Cornelia Funke.

Derrière le miroir, se trouve un univers fantastique fascinant...et dangereux.
Depuis des années, Jacob Reckless sillonne ce royaume secret à la recherche de trésors. Jusqu'au jour où Will, son frère adoré, le suit de l'autre côté.
Victime d'un maléfice, le jeune homme se transforme peu à peu en monstre, brisant ainsi le cœur de celle qu'il aime. A moins que Jacob ne parvienne à le sauver...

MON AVIS :

Tout d'abord, un GRAND MERCI à l'équipe du blog Onlitplusfort et à la maison d'édition Gallimard Jeunesse de nous avoir envoyer, à nous chroniqueurs, ce premier tome en avant première. C'est une chance énorme et je les en remercie.

Ce roman jeunesse fantasy est rapide à lire tant on est happé dans les aventures de Jacob, Will, Fox et Clara. J'avoue avoir eu un peu de mal à me plonger dans le livre mais une fois les 50 premières pages passées, j'ai eu du mal à le lâcher.
Le principe de passer à travers un miroir pour changer de monde est une bonne idée bien que ça peut paraître être du « Déjà vu ». J'ai beaucoup aimé le monde de l'autre côté du miroir. Il mêle contes et légendes de notre propre monde tels Blanche Neige ou la Belle au Bois Dormant. Toutes ces créatures sont mythiques :les fées, les licornes, les nains. Il y a de la magie, de l'amour, des guerres, des disputes, quelques petites batailles. Tous ces ingrédient donnent pour moi un bon livre jeunesse, un livre qui vous permet de vous évader et de vous imaginer ailleurs pendant un temps. Il vous détend et cela fait du bien.
Les personnages sont tous assez différents avec un caractère bien trempé pour certains. Jacob m'a parfois exaspéré tellement je l'ai trouvé froid malgré son grand cœur. Il devrait essayer de se dévoiler un peu plus ^^ Fox m'a beaucoup plu. Elle est particulière et je la trouve intègre. Elle apprécie énormément Jacob et ferait tout pour l'aider. Elle est de confiance et c'est un des personnages que j'ai le plus apprécié. Tous sont plaisants et plus ou moins attachants. On a envie de les suivre dans leur épopée.
Cornelia Funke a un bon style d'écriture. C'est simple, c'est fluide et tout s'enchaîne sans que le lecteur ait le temps de dire ouf. Elle a une bonne imagination car il fallait penser à tous ces petits objets magiques, ces endroits féeriques... Les descriptions sont bien faites au point que l'on peut imaginer les moindres détails. On voit réellement le monde dans lequel Jacob et ses amis évoluent. Il peut paraître sombre et aride mais aussi plein de forêts, de vie, de lumière. On s'y croit.
J'ai beaucoup aimé. Au risque de me répéter, j'ai vraiment pu être ailleurs durant ma lecture. Au fur et à mesure que je tournais les pages, je me sentais évoluer dans ce monde. Je le conseille à ceux qui aiment la littérature jeunesse, la fantasy et l'évasion.

EXTRAIT :

Je ne mets pas d'extraits tant que le livre n'est pas en librairie. Merci de votre compréhension.

SORTIE EN LIBRAIRIE : 16 septembre 2010.

Tu comptes le lire ? Pourquoi ?
As tu lu la saga "Coeur d'encre" du même auteur?

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Jeunesse, Chronique Gallimard

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#Posté le lundi 06 septembre 2010 09:25

Modifié le vendredi 17 juin 2011 18:39

Erik L'Homme et Pierre Bottero : A comme Association

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

L'association réussie de deux auteurs phares du roman jeunesse

Pierre Bottero et Erik L'Homme ont imaginé ensemble une série fantastique en huit tomes dont ils signeraient alternativement les livres : un même univers, riche de leurs talents conjugués et d'un plaisir de création partagé ; mais à chacun son héros, sa personnalité d'auteur et sa voix propre.

Ombe ( l'héroïne de Pierre Bottero) et Jasper (le héros d'Erik L'Homme) viennent d'être recrutés par L'Association pour leurs « aptitudes » respectives. Cette organisation secrète a pour mission d'assurer une cohabitation entre Normaux (les humains) et Anormaux (les vampires, trolls, loups-garous, gobelins et autres créatures de la terre ou de l'eau). Les aventures des deux agents stagiaires sont distinctes, mais se croisent et seront de plus en plus liées.

1- La pâle lumière des ténèbres par Erik L'Homme

Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de L'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue.
Attention au retour du jet d'ail !

MON AVIS :

Qu'est ce qu'on peut être gâté nous chroniqueurs Gallimard ! 2 livres en un mois, c'est une magnifique opportunité.
Tout comme Reckless, ce livre d'Erik L'Homme ne sera en librairie qu'à partir du 14 octobre 2010.
Je l'ai de suite commencé avec beaucoup d'enthousiasme. Je connais Erik L'Homme par le biais de sa saga Le Livre des Etoiles. Dans ce premier tome, j'ai bien reconnu son style d'écriture : simple, léger, fluide, agréable, humoristique. C'est de la littérature jeunesse à 100% mais c'est pour moi toujours aussi plaisant. Ça vous détend et vous êtes pris dans le récit. Il y a énormément de petits jeux de mots et je dois avouer que ça m'a fait énormément rire ! Ce genre d'humour me plaît et même si parfois ça semble pas très recherché, ou ça ne vole pas très haut je ne peux que rire ! Rien que le « retour du jet d'ail » m'a fait éclaté de rire. Toutes ces petites références arrivent là où on ne les attends pas. J'ai beaucoup aimé les petites allusions au Livre des Etoiles lui-même et à certains graphèmes que l'on retrouve dans la sage d'Erik L'Homme. Il me semble même qu'un moment il fait allusion à l'univers de Pierre Bottero.
J'ai beaucoup aimé ce tome, l'action est présente à toutes les pages et on ne s'ennuie pas. Tout s'enchaîne et on s'attache au héros, à ses jeux de mots pourris... J'aurai aimé en savoir plus sur le personnage de Ombe, Walter etc... Tout est très centré autour de Jasper laissant tous les autres personnages au second plan c'est ça qui est dommage.
L'histoire en elle-même est correctement ficelée mais je considère ce tome juste comme un simple prologue. Je ne vois pas ce que l'on pourrait avoir dans les prochains tomes mais j'ai hâte de pouvoir me procurer le second.
Par ce second tome, je pourrai découvrir le style de Pierre Bottero et j'aurai sûrement des réponses aux questions que je me pose.

Tu comptes le lire ?
Que penses tu des autres sagas d'Erik L'Homme ? de PIerre Bottero?

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SORTIE EN LIBRAIRIE : 14 octobre 2010.

Erik L'Homme, Chronique Gallimard, Jeunesse

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#Posté le jeudi 30 septembre 2010 15:02

Modifié le jeudi 23 février 2012 04:49

Andrea Cremer : Nightshade : 1- Lune de Sang

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Nightshade : 1-Lune de Sang

Une envoûtante romance paranormale : l'histoire d'un amour impossible entre Calla et Shay, un beau lycéen dont elle a sauvé la vie.

Calla n'est pas comme les autres filles de son âge, car elle peut se transformer en louve. Elle sert les Gardiens, des sorciers qui veillent sur les humains depuis la nuit des temps. Son destin est tout tracé : appartenant à la meute Nightshade, elle est promise au séduisant Ren de la meute rivale. Mais quand elle viole les lois de ses maîtres en sauvant Shay, un jeune homme audacieux, Calla commence à remettre en question son sort, son existence et l'essence même du monde qu'elle a toujours connu. En suivant son cœur, elle pourrait tout perdre – y compris sa propre vie. Mais l'amour interdit vaut-il le sacrifice ultime ?

MON AVIS :

Alors là, je dis un ENORME MERCI à Gallimard Jeunesse de m'avoir envoyé ce livre en avant première.
Ce roman, ce premier tome, est un véritable coup de cœur ! Il m'aura fallu un week-end pour le lire tellement j'ai été prise dans l'histoire, et encore je ne pouvais pas lire durant la journée. Mes nuits ont été très courtes dû à cette lecture qui m'a littéralement transportée.
Becca Fitzpatrick, l'auteur du best-seller Hush, Hush en dit ceci : « Epoustouflant et sexy. » Ces deux mots qualifient merveilleusement bien cette histoire.
En lisant le résumé, j'ai été sceptique, je m'attendais à du déjà-vu. Mais dès le premier chapitre on est pris dans l'engrenage. L'action est lancée dès la première ligne mais laisse le lecteur perplexe. On ne comprend pas au premier abord le monde dans lequel vit Calla, les us et coutumes nous paraissent même assez « arriérés » notamment cette histoire de mariage arrangé. Ren et Calla sont promis l'un à l'autre depuis bien avant leur naissance mais leur destin ne semblenau premier abord pas les déranger.
Un aspect m'a dérangée : c'est le machisme assez présent. Les hommes sont appelés « mâles » et les femmes « femelles ». De plus, les protagonistes féminines sont complètement soumises aux mâles alpha ce qui rend parfois leur comportement indécent. On remarque surtout le machisme du côté de la meute Bane, rivale des Nightshade. Ren en fait parti et tient Calla pour acquise. C'est assez dérangeant mais au fur et à mesure, on voit qu'il est différent et que c'est un jeune homme digne de confiance et prêt à tout pour se faire aimer de Calla, et de manière la plus juste possible (malgré son mauvais caractère !). Mais au fil des pages, au fil des phrases, au fil des mots tout s'explique. Du moins on pense comprendre ce monde car à la fin, on ne sait plus qui croire.
L'intrigue est bien menée, les éléments sont dévoilés petit à petit mais sans que l'on ait l'impression que tout soit trop facile. Les aventures s'enchaînent rapidement mais sans s'éparpiller. On se laisse porter par l'écriture de l'auteur si fluide et si limpide. Le style n'est pas trop simplet et s'adapte à tous les lecteurs de 7 à 99 ans selon moi.
Les personnages sont attachants, on a envie de les connaître davantage, de s'identifier à eux. Calla nous explique les traditions de son monde et on a peur pour elle lorsqu'elle transgresse ces lois. Les émotions des personnages sont bien retranscrites : leur douleur, leur sentiment de peur, d'amour, d'amitié, de loyauté. Tous les jeunes de cette première aventure – ou presque – sont amis et forment une meute de loups. On retrouve ici le mythe du « loup garou » , bien qu'ici ça ne soit pas réellement le cas, et c'est avec plaisir que nous découvrons ce nouvel univers, cette nouvelle vision du mythe du lycanthrope.
Comme je le disais, Calla est attachante, vive et c'est très plaisant de suivre et connaître toutes ses pensées et réflexions ( le récit est à la première personne ce qui est un très bon point !). Shay m'a parfois un peu agacée. Il est sensé être le jeune homme attirant du livre mais je l'ai trouvé très « fade » par rapport à Ren qui dégage une vraie masculinité, une vraie force. Ren est viril mais pas trop tandis que Shay est gentil mais un peu trop. Les personnages secondaires sont plaisants et j'aimerais bien les voir prendre un peu plus d'importance dans le récit. Les mentalités sont assez différentes entre tous les personnages et ça donne quelque chose de très intéressant à analyser sur un point de vue psychologique !
Les sentiments de Calla envers Ren et Shay sont si bien décrits qu'il se dégage du roman une certaine sensualité mêlée à l'aventure. Ces deux éléments sont bien dosés et tout cela rend le roman sexy comme le dit Becca Fitzpatrick. On ressent les choses, on les vit aussi. L'auteur a un certain talent au niveau de la description des scènes un peu osées mais elle ne tombe jamais dans la vulgarité.
Je suis une adepte de ce genre d'histoires fantastiques mais il y longtemps qu'une saga de ce genre ne m'avait fait autant vibrer. Je n'étais pas une simple lectrice, j'étais les personnages, je vivais l'histoire. Je ne sais pas si cet avis est représentatif de mon coup de cœur, je n'arrive pas bien à mettre les mots sur ce que j'ai ressenti tout au long de ma lecture. J'ai été époustouflée tout le long et je le recommande à tout le monde.

EXTRAIT :

« J'avais toujours accueilli la guerre à bras ouverts, mais dans le feu de la bataille, la passion surgissait sans prévenir.
Le rugissement de l'ours emplit mes oreilles. Son haleine brûlante assaillit mes narines, attisant ma soif de sang. Derrière moi, le garçon haletait, un bruit désespéré qui me fit enfoncer mes griffes dans la terre. Je montrai les dents au prédateur qui me dominait en taille, le mettant au défi de passer devant moi.
Qu'est ce qui me prend bon sang ?
Je risquai un coup d'œil au garçon et mon pouls s'accéléra. Il comprimait s cuisse entaillée de sa main droite. Du sang coulait entre ses doigts, et son jean devint si sombre qu'on aurait dit qu'il avait été aspergé de peinture noire. Les lambeaux de sa chemise dissimulaient à peine les lacérations rouges sur sa poitrine. Un grondement monta dans ma gorge.
Je me ramassai sur moi-même, les muscles tendus, prête à attaquer. Le grizzli se hissa sur les pattes arrière. Je ne bougeai pas.
Calla ! »

SORTIE EN LIBRAIRIE : 13 janvier 2011.

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Jeunesse, Chronique Gallimard

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#Posté le lundi 20 décembre 2010 10:09

Modifié le vendredi 17 juin 2011 18:43

Jean-Claude Mourlevat : Terrienne

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Terrienne :

Une quête insensée dans un monde parallèle, un roman à vous couper le souffle !

Après avoir reçue un étrange message de sa sœur Gabrielle, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche.
Accompagnée d'un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l'autre côté.
Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial.
Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d'eux, elle comprend vite que sa sœur est retenue prisonnière, quelque part, et qu'elle est en danger.
Anne va tout tenter...jusqu'au péril de sa vie.

« On entre dans un roman de Jean-Claude Mourlevat comme dans un rêve. » LIRE
« Un auteur qui aime ses lecteurs. Qui les respecte et les honore. » Anna Gavalda

MON AVIS :

Tout d'abord, je remercie encore une fois Gallimard Jeunesse pour cette nouvelle avant première. C'est un réel plaisir à chaque fois de recevoir les colis.

Je connaissais Jean Claude Mourlevat de nom mais je n'avais jamais lu un de ses romans. Quand j'ai vu ce dernier livre dans ma boîte aux lettres j'étais ravie, surtout que la neige a fort retardé son arrivée ! J'ai profité d'un voyage en train de 5h pour le lire. Les pages défilaient les unes après les autres, et j'ai fini ce roman 5 minutes avant d'arriver à destination. Ce fut un réel bonheur.

Dès la première page, on est propulsé dans l'action et dans l'intrigue. Il n'y a pas de bla-bla pour mettre en place l'histoire. En deux lignes, 2 des personnages principaux sont présentés. C'est clair, précisé. J'aime beaucoup le fait que le vieil écrivain est pour nom de famille Virgil et fasse ainsi référence à l'auteur latin Virgile. Il en est de même pour Anne qui porte le même prénom qu'une des femmes de Barbe-Bleue. Jean-Claude Mourlevat fait pas mal de référence à notre propre monde d'où sont originaires Gabrielle, Anne et Etienne Virgil avec notamment des stations de radios connues ( NRJ, France Inter, France Culture ) et des groupes musicaux tel Keane ( La chanson « She has no time » est récurrente dans l'histoire. ECOUTE LA ). Avec ces éléments, Jean-Claude Mourlevat mêle réalisme et science fiction.

Le monde parallèle dans lequel Anne va passer puis entraîner Etienne Virgil est très particulier. Il est austère. Les gens sont façonnés, contrôlés bien avant leur naissance. Ils ne choisissent pas leurs études, leur futur métier, leur mari/épouse. Chacun a une tâche attitrée. Ils sont créés de toute pièce et n'ont pas leur mot à dire. Ce système ferait penser, chez nous, a une dictature.

On ne s'ennuie pas une seconde lors de la lecture de ce roman. Il y a sans arrêt des rebondissements, il y a aussi quelque flash back mais sans que tout cela fasse « trop », sans que ça donne l'impression d'être là pour combler des trous. Contrairement à la plupart des romans jeunesse, l'héroïne Anne et son ami Bran (issu du monde parallèle) sont dépourvus de pouvoirs magiques et ressemblent plus au commun des mortels. Ils ne font pas beaucoup d'erreurs de parcours certes mais ils ne sont pas surdoués et chacun d'entre nous peut s'y identifier facilement.

Il y a des moments d'action mais aussi de l'émotion. Tout n'est pas toujours tout beau, tout rose. Le monde dans lequel Anne est passée est vil et cruel, avec des sanctions sans pitié. Ce n'est donc pas sans conséquences sur tous nos héros. J'ai apprécié ce côté de l'histoire car il n'y a aucun (ou presque) personnage réellement secondaires. Tous sont sur le même plan, tous ont une part dans l'aventure, tous sont les héros de l'histoire : Anne, Bran, Virgil, Gabrielle, Torkensen, Mme Stormiwell... Ils sont tous le centre de l'intrigue., l'auteur n'en délaisse aucun.

Un énorme avantage aussi : ce roman n'est pas une saga. Il n'y a, apparemment, pas de suite envisagée bien que la fin pourrait laisser penser le contraire.

En bref, ce livre est un très bon roman jeunesse, que j'ai lu avec énormément de plaisir. On en redemanderait !

EXTRAIT :

« - Vous me montrerez la photo de la station service ?
- Non je ne la montre à personne.
- Vous êtes tous les deux dessus ?
- Oui. C'est un autre client qui a fait la photo. On a le fou rire.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. On venait d'acheter un camping car d'occasion, et on s'est fait photographier devant. On venait de faire le plein. »

SORTIE EN LIBRAIRIE : 20 janvier 2011.

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#Posté le mercredi 12 janvier 2011 13:53

Modifié le vendredi 17 juin 2011 18:44

Judy Blundell : Ce que j'ai vu et pourquoi j'ai menti.

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Ce que j'ai vu et pourquoi j'ai menti.

Floride, 1947.
Un ancien soldat au passé trouble, une femme trop belle, un homme aussi séduisant qu'énigmatique... quel fil invisible les relie ? Dans un hôtel au luxe défraîchi et la chaleur étouffante de septembre, Evie surprend l'ombre de mensonges et de terribles secrets.

Un roman sombre et haletant, qui décrit le brûlant passage à l'âge adulte.

MON AVIS :

Encore une fois, je me dois de remercier Gallimard Jeunesse pour l'envoi de ce livre !

Lorsque j'ai reçu ce livre, j'ai été ravie. Je ne connaissais pas du tout ce roman ni l'auteur et j'avais hâte de le découvrir, surtout que le résumé est alléchant et la couverture sobre et jolie.

Le début m'a paru un peu bizarre, l'attitude d'Evie me déplaisait, je la trouvais très gamine. En même temps à 16 ans, ce n'est pas un comportement tout à fait anormal.

Et puis, Evie part en Floride avec sa mère et son beau-père. De là, son comportement change, sa vie change. La jeune fille grandit peu à peu bien que ses parents la freinent. Elle est jeune et comme toutes filles de son âge elle cherche à grandir tout en voulant vivre la vie de n'importe quelle adolescente. Elle va alors croiser la route de Peter.

Toute la première partie du roman est consacrée à la nouvelle vie de la famille dans cet hôtel de Floride : les expéditions en voiture, la plage, les nouvelles rencontres. Rien de très palpitant dans tout cela si l'on se réfère à la quatrième de couverture. Cette partie fait assez « girly » mais on ne s'y ennuie pas. Elle pose les jalons de la deuxième partie qui est plutôt longue mais qui résonne plus comme un roman noir.

Cette dernière partie est prenante et correspond au résumé : mensonges et secrets sont au cœur de l'intrigue. On ne sait pas qui croire, qui ne pas croire. Et on se rend compte de l'importance de la première partie : beaucoup d'indices ont été parsemés qui ne mettent pas la puce à l'oreille au premier abord.

L'auteur a su maintenir du suspens tout au long de son livre car jusqu'au bout le lecteur se demande pourquoi ce titre, qu'a-t-elle vu, pourquoi elle a menti ?

En plus de ce suspens, l'auteur a su recréer une part de l'univers de l'après guerre avec les codes, la mode, la vie sociale à l'époque, le langage... C'est un contexte intéressant qui a su être correctement utilisé et il s'en dégage une réelle atmosphère que l'on ressent vraiment. On entendrait presque la musique sortir du juke-box.

Gallimard nous offre encore une fois un bon roman jeunesse. Ce n'est pas un de mes préférés mais il se laisse lire facilement et vous fait passer un très bon moment.

EXTRAIT :

Lire le début du roman ici

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#Posté le lundi 21 février 2011 11:19

Modifié le jeudi 23 février 2012 04:41

Ally Condie : Promise

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Promise

Dans la Société, les Officiels décident.
Qui vous aimez.
Où vous travaillez.
Quand vous mourez.

MON AVIS :

Encore une fois, je remercie Gallimard Jeunesse et l'équipe du blog OnlitPlusFort pour avoir envoyer ce spécimen ! Cependant, je m'excuse de ne pas avoir pu le lire plus tôt... (la Poste a des problèmes avec mon adresse ces derniers temps et période d'exams oblige...).

Soit ! Tout d'abord, je dois dire que j'avais hâte de découvrir ce premier tome d'une trilogie qui semble prometteuse. (Hé oui, encore une trilogie...). Je n'ai néanmoins pas pu m'empêcher de faire le rapprochement entre cette histoire et Terrienne de Jean Claude Mourlevat, roman jeunesse également envoyé par Gallimard. Au départ, j'avoue avoir été un peu gênée par cette ressemblance mais la trame de l'histoire est différente donc j'ai fini par faire abstraction !

On ne peut s'empêcher de s'imaginer vivre la vie des personnages... Leur monde est tellement différent du notre. Tout est dicté, tout est planifié, tout est contrôlé, tout est prévu. Rien n'est laissé au hasard. L'année de vos 17 ans, vous êtes présenté à votre « Promis » ou votre « Promise » : cette personne que vous ne connaissez pas, que vous n'avez jamais vu sera celle avec qui vous vivrez pour le restant de votre vie. [A moins que vous ayez opté pour une vie de Célibataire jusqu'à votre mort.] A 21 ans, vous signez le contrat de mariage. Au-delà de 31 ans, vous ne pouvez plus avoir d'enfants. Le jour de vos 80 ans, vous mourrez. Et il y a encore tellement de règles dans cette Société... Le nom de Dictature lui conviendrait mieux ! Ce monde est purement fictif mais j'ai trouvé son fonctionnement vraiment horrible. Vous n'avez le choix de rien, vous ne pouvez pas être autonome. C'est un mode de vie que l'on ne souhaiterait à personne même si au fond, ce type de régime existe (du moins, le manque de liberté.).

Les personnages sont attachants et leurs histoires sont touchantes. On a à nouveau droit à un triangle amoureux entre Cassia, Ky et Xander (on ne change pas une recette qui fait fureur, n'est ce pas ?) mais on ne tombe pas dans la mièvrerie ! (Dieu merci.) Ky et Xander ne se déchirent pas pour le cœur de Cassia, ils ne se détestent pas mais restent ouverts d'esprit dans la mesure du possible et ils s'entraident. Malgré ces Officiels (dirigeants de la Société), on sent que les personnages se rebellent.

Ce premier tome est prometteur et il est très axé sur cette Société, son fonctionnement et l'évolution de la pensée de Cassia. (Une fois encore, c'est une jeune fille qui narre son histoire à la première personne.) Les derniers chapitres vous emportent encore plus dans l'histoire car ils laissent beaucoup de questions en suspend. Et cela est présenté de telle manière que vous avez envie de connaître les réponses.

La suite sortira courant 2012. Si ce type d'histoire vous intéresse mais que vous ne souhaitez pas vous lancer dans une nouvelle saga, lisez Terrienne de Jean-Claude Mourlevat. La base est la même mais il n'y a qu'un seul tome.

EXTRAIT :

« Maintenant que j'ai découvert comment voler, dans quelle direction dois-je m'élancer ? Mes ailes ne sont pas blanches, elles n'ont pas de plumes. Ce sont des ailes de soie verte, qui frémissent sous le vent, ondulent au moindre mouvement. Dans la nuit, elles dessinent un cercle, une ligne, puis prennent une forme de mon invention. L'obscurité qui se referme derrière moi ne m'effraie pas, pas plus que les étoiles qui brillent au loin. »

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Jeunesse, Chronique Gallimard

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#Posté le samedi 14 mai 2011 05:01

Modifié le vendredi 17 juin 2011 19:02

Moira Young : Saba, Ange de La Mort

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Saba : Ange de la Mort

Au cœur d'un univers futuriste dévasté, la quête haletante d'une héroïne exceptionnelle.

Ecoutez le récit captivant de Saba, jeune fille farouche et attachante, qui va découvrir, lors de sa longue épopée, que le plus difficile n'est pas de se battre, c'est de faire confiance...
Une dystopie émouvante, pour les adeptes du genre comme pour les fans de romans initiatiques. Une série indispensable qui séduira le plus grand nombre !

MON AVIS :

Encore une fois, je tiens à remercier l'équipe de Onlitplusfort et bien entendu Gallimard Jeunesse. Ce partenariat m'apporte beaucoup et c'est toujours un plaisir de recevoir leurs livres.

Ce premier tome nous emporte dans un univers futuriste, un monde où notre civilisation a disparu. Mais nous ne sommes pas plongés dans un futur numérique avec des écrans, des robots, une société stigmatisée. Ici, nous avons un monde plus sauvage où la technologie n'a pas évoluée mais régressée : les avions n'existent plus (ils les appellent même les navions), on ne se déplace qu'en cheval et non plus en voiture. Nos grandes villes ont été abandonnées, les gratte-ciel sont en ruine. Au fur et à mesure de notre lecture, on découvre ce monde du futur et j'ai trouvé l'idée générale très bonne : la révolution industrielle et technologique s'est prise dans son propre piège et tout est détruit.

L'intrigue en elle-même est très simple : Saba part à la recherche de son frère enlevé par les Tontons (Soldats du Roi dictateur) avec sa petite sœur. Et de là, tout s'enchaîne : des combats, des trahisons, de nouvelles amitiés. Tous les éléments pour faire un roman jeunesse sont là.

Les personnages sont, ici encore, tous très différents : le jeune homme plus ou moins bandit, le grand costaud bandit mais très gentil, le jeune garçon fragile, la jeune fille farouche, la petite fille courageuse et irréfléchie, le méchant répugnant. Je ne me suis identifiée à aucun d'eux mais certains lecteurs peuvent retrouver leurs propres traits de caractère en ces personnages. J'ai beaucoup aimé le petit personnage secondaire : Nero le corbeau. Lui, bien que régulièrement absent, suit Saba et sa troupe et il est très attachant. Il fait un animal de compagnie peu ordinaire. Saba, personnage central, m'a beaucoup agacée. Elle peut être très méchante et ne jure que par son frère Lugh. C'est humain de vouloir retrouver son frère et de l'aimer mais ici ça en est devenu étouffant très vite.

Le style d'écriture de l'auteur est un peu particulier. Les phrases sont plutôt courtes et jamais vous ne verrez une négation formée avec « ne...pas ». Le « ne » est toujours occulté. A l'oral, il est rare que nous l'utilisions mais à l'écrit je trouve qu'il vaut mieux l'utiliser. Ensuite, les dialogues sont présentés d'une façon perturbante. En effet, vous ne trouverez pas de guillemets ni de tirets lorsque l'on change de locuteurs. J'ai trouvé que cette présentation faisait assez brouillon. Lorsqu'il y a plusieurs personnes qui parlent, on se retrouve vite perdu. Peut être que l'auteur a voulu innover mais pour moi, c'est une erreur. Il n'y a rien de tel pour faire décrocher certains lecteurs. Rien ne vaut la présentation classique que tout le monde connaît et qui permet ainsi au récit d'être structuré et clair. C'est le gros bémol de ce premier tome.

Je lirai certainement la suite lorsqu'elle sortira bien que ce premier tome se termine d'une façon nette : l'intrigue principale est résolue, la fin est ouverte. Pour moi, un second tome n'est pas forcément nécessaire mais il ne sera pas de refus.

Globalement, si vous aimez « Hunger Games » et tous ces mondes dystopiques vous apprécierez cette nouvelle série jeunesse.

EXTRAIT :

Je vais bientôt mourir, il dit très vite.
Non, Pa !
Ecoute. Je sais pas ce qui se passe après. Je n'ai eu que des visions. Mais ils vont avoir besoin avoir besoin de toi Saba. Lugh et Emmi. Et d'autres encore. Beaucoup d'autres. Ne cède pas à la peur. Sois forte, comme je sais que tu es. Et n'abandonne jamais, tu as compris, jamais. Quoi qu'il arrive.

SORTIE EN LIBRAIRIE : 8 SEPTEMBRE 2011.

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Chronique Gallimard, Jeunesse

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#Posté le lundi 25 juillet 2011 10:25

Sophie Jordan : Lueur de feu

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Lueur de feu

Jacinda est une draki, une descendante des dragons. Et elle a le pouvoir de cracher du feu, ce qui fait d'elle le membre le plus précieux de son clan. Forcée de fuir son village avec sa mère et sa sœur jumelle, elle peine à s'adapter à sa nouvelle vie, loin des siens. L'unique lueur d'espoir lui vient de Will. Le beau, le mystérieux Will. Le seul qui parvienne à maintenir sa flamme intérieure éveillée, le seul qui lui permette de rester ce qu'elle est. Mais aussi celui qui pourrait causer sa perte...

Un secret doit à tout prix rester caché, des ennemis mortels, un amour interdit... dans la grande tendance paranormale, une nouvelle série incontournable.

MON AVIS :

Tout d'abord, un grand merci à Gallimard Jeunesse grâce à qui je peux continuer l'aventure des Chroniqueurs On Lit Plus Fort. C'est toujours un plaisir de recevoir de nouveaux livres dans sa boîte aux lettres !

En lisant le résumé, je me suis dit que ça sonnait déjà-vu. Et je ne me suis pas trompée. Globalement, la littérature jeunesse tourne toujours autour de la même chose : un(e) adolescent(e) avec des pouvoirs paranormaux et de l'autre le(la) parfait(e) futur(e) petit(e) ami(e) inaccessible mais pas tant que ça. C'est du réchauffé. Ici, la seule pointe d'originalité c'est les pouvoirs de Jacinda : c'est une draki, une forme de dragon. On peut dire que ça nous change des vampires, loup-garou et magiciens en tout genre. J'avoue qu'au départ ça m'intriguait et j'avais peur du rendu. Lors des premiers chapitres, je me suis dit « tiens ça a l'air pas mal du tout ». Et puis, tout un coup, les drakis sont mis de côté. Du moins, ils prennent beaucoup moins d'importance dans le récit dès le moment où Jacinda déménage. Quel dommage, pour une fois qu'on avait quelque chose de différent.

En effet, la majorité de l'histoire est centrée sur l'histoire d'amour entre Will et Jacinda. Cette histoire est très belle, j'adhère beaucoup à ce genre mais j'avais ici trop l'impression de me retrouver dans une sorte de remake de Twilight : Fascination. Je m'explique. Lorsque Jacinda et Will s'embrassent, la jeune fille doit se contrôler pour ne pas se transformer devant le jeune homme, car il ne doit pas savoir qui elle est réellement. Ça me rappelle Edward qui ne peut embrasser Bella comme il le souhaite sous peine de la tuer. Ensuite, Will a un gros 4x4 noir, voiture très clinquante, et va chercher la jeune fille chez elle pour l'emmener au lycée. Là encore, j'ai fait un rapprochement avec Twilight. Ou alors, les lycéens qui emmènent leurs amies au lycée tous les jours c'est monnaie courante aux USA et dans ce cas, je déménage tout de suite. Will vit aussi avec toute sa famille qui est un clan plutôt fermé. Là aussi, j'ai pensé aux Cullen. Et évidemment, on a une sorte de triangle amoureux pour faire les choses comme il le faut... Je ne sais pas pourquoi j'ai fait tous ces rapprochements, ayant lu la saga de Stephenie Meyer il y a 4 ans. Peut-être que ce ne sont que des coïncidences et que ce sont ces ingrédients qui font le succès d'un livre jeunesse à notre époque.

L'intrigue en elle-même aurait pu être beaucoup plus vivante. Comme je le disais, tout est centré sur la relation Jacinda/Will avec leurs secrets respectifs. Il y avait de la matière et ce premier tome ne l'exploite pas. Seule la fin est mouvementée et montre un certain potentiel pour le tome 2.

Les personnages sont plus ou moins tous intéressants. Celui qui a le plus retenu mon attention est Azure, la meilleure amie de Jacinda. Manque de chance, elle n'apparaît que dans le premier chapitre. Elle aussi avait un sacré potentiel, espérons qu'elle revienne dans le tome 2 (que je ne suis pas sûre de lire tout de même...).

En gros, bien que la critique soit plutôt négative, j'ai bien aimé cette lecture. Comme toute littérature jeunesse, c'est un bon moment de détente et on s'évade dans un monde parallèle le temps de quelques heures. A lire si vous avez envie d'entamer d'autres sagas, s'abstenir si le genre commence à vous lasser.

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Jeunesse, Chronique Gallimard

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#Posté le jeudi 13 octobre 2011 12:00

Modifié le samedi 15 octobre 2011 15:44

**L.A. Weatherly : ANGEL - Tome 1**

CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

ANGEL :

Les anges sont partout : magnifiques, rayonnants, envoûtants.
Pourquoi Willow est-elle la seule à s'en méfier ?
Willow sait qu'elle est différente des autres filles de son âge, et pas seulement parce qu'elle aime réparer les voitures. Willow a un don. Depuis sa naissance, elle peut lire l'avenir des gens et connaître leurs pensées les plus intimes. Mais elle ignore d'où lui vient cet étrange pouvoir...
Alex le sait, lui. Il connaît son secret. Alex parcourt le monde pour éliminer les anges. Et il a reçu l'ordre de supprimer Willow. Mais le ténébreux jeune homme n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de sa victime.

MON AVIS :

Une fois encore, un grand merci à Gallimard Jeunesse pour l'envoi de ce livre en avant-première !

Bien que j'adore recevoir ces livres, j'ai dorénavant toujours une grande appréhension avant de les lire ! En effet, la littérature jeunesse d'aujourd'hui se fait de moins en moins originale et parfois, on a l'impression de lire des copier/coller. Vampires, loups-garous, sorciers...Ils nous ont été servis à toutes les sauces, certaines meilleures que d'autres. Mais ici, aucune de ces créatures ne montre le bout de son nez. L'auteur a eu la judicieuse idée de parler des Anges. Et pour une fois, ce ne sont pas les gentils de l'histoire !

Mettre les anges en avant est une idée tout à fait originale et ces créatures ont été assez oubliées dans la littérature jeunesse de notre époque. Dans ce premier tome, ils sont maléfiques contrairement à ce que l'on pourrait croire. Ils se nourrissent des humains et sont là pour envahir la Terre. L'auteur renvoie les stéréotypes sur les anges au placard et les transforme totalement. On pourrait presque les comparer à des extraterrestres. Ils sont évidemment la pièce maîtresse du roman et donnent le ton très rapidement.

Les deux personnages principaux Willow et Alex sont plutôt attachants surtout Alex. Mais leur histoire d'amour prend trop le dessus sur la fantasy et ça ralentit fort le roman. Je ne me suis pas ennuyée en lisant leurs péripéties amoureuses mais c'est dommage qu'elles passent trop au premier plan dans tout le milieu du roman. J'aurais aimé que les Anges aient une part encore plus importante. Un peu plus de batailles ça aurait été très bien !

Je ne sais pas si je lirai la suite bien que j'en ai eu envie en finissant le premier tome. Le livre se termine sur une petite pointe de suspense et puis, j'ai bien aimé cette lecture ! Elle détend et c'est original !

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Chronique Gallimard, Jeunesse

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#Posté le mercredi 21 décembre 2011 10:08

Modifié le samedi 14 avril 2012 17:42

ma--bibli0theque

12 articles taggés Chronique Gallimard

Patrick Ness : La voix du Couteau

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Cornelia Funke : Reckless

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Erik L'Homme et Pierre Bottero : A comme Association

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Andrea Cremer : Nightshade : 1- Lune de Sang

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Jean-Claude Mourlevat : Terrienne

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Judy Blundell : Ce que j'ai vu et pourquoi j'ai menti.

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Ally Condie : Promise

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Moira Young : Saba, Ange de La Mort

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Sophie Jordan : Lueur de feu

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**L.A. Weatherly : ANGEL - Tome 1**

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